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Le roi d'Angleterre Henri VI tente une reconquête de cette dernière province,
profitant du mécontentement qu'ont suscités les mesures autoritaires de Charles VII.
Il charge de cette mission l'un de ses plus célèbres chefs de guerre : John Talbot.
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Le roi d'Angleterre Henri VI tente une reconquête de cette dernière province,
profitant du mécontentement qu'ont suscités les mesures autoritaires de Charles VII.
Il charge de cette mission l'un de ses plus célèbres chefs de guerre : John Talbot.
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| Coté anglais, le commandement est assuré par John Talbot. |
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| Coté français, l'expedition est commandée par les frères Jean et Gaspard Bureau. |
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Les troupes françaises étaient largement supérieures en nombre (de l'ordre de 10.000 hommes face à de l'ordre de 5.000 hommes), mais surtout elles étaient pourvu d'une puissante artillerie (de l'ordre de 300 pièces). Arrivée près de Castillon, l'armée se retrancha dans un camp, dans une position particulièrement avantageuse. Abrités par des rivières et des defenses solides, les français ne peuvent être attaqués efficacement que par le sud, direction vers laquelle ils pointent toute leur artillerie. John Talbot croit la garnison anglaise qui tient Castillon menacée, et décide d'aller à son secours avec ses troupes basées à Bordeaux. Il tombe dans le piège en lançant l'assaut du camp, précisement là où les français attendent les troupes anglaises. La suite est un carnage : les troupes anglaises tentent hardiement (suicidairement aussi) d'attaquer sous le feu de l'artillerie. Les pertes françaises sont très faibles, l'armée anglaise et décimée. Quand les anglais survivants finissent par se débander, la cavelerie française entre en action et acheve de transformer la déroute en desastre. John Talbot est du nombre des victimes. La bataille est incontestablement une victoire française. |
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Après la mort de Talbot, les places forte anglaises de Guyenne se rendent toutes.
C'est la dernière bataille de la Le roi de France a chassé le roi d'Angleterre du continent (sauf de Calais que les anglais controleront encore un siècle) et s'est ainsi débarassé de son plus dangereux vassal. Sur le plan stratégique, l'artillerie vient de démontrer l'étendue de sa puissance quand elle est utilisée intelligement. Cette bataille sonne le glas du modèle traditionnel de bataille médiévale, où la charge de cavalerie lourde était reine. Desormais, l'artillerie quitte son rôle de soutien pour devenir une pièce maîtresse de l'armée. La cavalerie reste une force de frappe mobile d'élite, mais n'est plus l'élément majeur des batailles. C'est tout un système stratégique qui s'effondre. En Orient, Constantinople vient de tomber aux mains des Turcs.
La manière de faire la guerre est irrémédiablement changée,
la guerre de cent ans se termine, l'empire romain d'orient est anéanti : C'est la fin d'une époque,
la fin du
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