![]() |
![]() |
|
| ![]() | ![]() |
On dit généralement (et cette page reprend textuellement cette idée en titre) que Gutenberg a inventé l'imprimerie. En toute rigueur, c'est faux. Le principe de l'imprimerie (utiliser une empreinte gravée « à l'envers » qu'on enduit d'encre et qu'on peut appliquer sur plusieurs feuilles pour reproduire à l'infini le même motif) existe en Asie (Chine et Corée) depuis le IXième siècle avant JC.
L'inconvénient majeur de cette technique, c'est qu'à chaque nouvelle empreinte, il faut tout recommencer : regraver tous les motifs, et quand on imprime un texte il faut regraver tous les symboles ou lettres. L'innovation suivante est donc la « typographie mobile », c'est-à-dire la technique qui consiste à graver une fois pour toute un jeu suffisant de symboles ou lettres, puis de les assembler sur une trame pour constituer le texte : quand on veut faire un nouveau texte, on n'a plus à regraver les symboles ou lettres, mais juste à les réorganiser différemment. C'est celà que Gutenberg a découvert.
La typographie mobile n'est cependant pas non plus en toute rigueur l'invention de Gutenberg,
car les chinois avaient déjà eu l'idée au le XIIième siècle - de 1101 à 1200
le temps des cathédrales[Siècle] XIIième siècle.
Il est (ce qui est déjà tout à fait remarquable) le premier à avoir eu cette idée en Occident.
On devrait donc dire que « Gutenberg est le premier en Europe à avoir eu l'idée de la typographie mobile ».