Le franchissement d'un chaîne telle que les Pyrénées n'est pas aisé pour une armée.
Celle de Charlemagne s'étire. L'empereur à la barbe fleurie commande l'avant de l'armée ;
l'arrière-garde est sous les ordres de son neveu Roland, le duc de Bretagne.
Ce dernier est secondé par son sage conseiller et ami Olivier.
Malheureusement, ils sont trahis par le comte Ganelon qui permet aux Sarrasins de tendre une embuscade aux troupes franques au col de Roncevaux.
Laissant passer le roi et le gros de l'armée, ils fondent par surprise sur l'arrière-garde.
Les francs se battent comme des beaux diables. Roland fait merveille avec Durandal, son épée légendaire.
Cependant, malgrès le courage des chevaliers chrétiens, ils croulent sous le nombre
et tombent un à un.
Sur les conseils du sage Olivier, Roland souffle de toute ses forces
(au point de s'en faire éclater les veines) dans son cor pour appeler Charlemagne à la rescousse.
Quand la situation devient desespérée, il se résoud à briser Durandal
pour ne pas qu'elle tombe entre les mains de l'ennemi.
Mais l'épée magique est trop solide,
et elle fait voler en éclats les rochers sur lesquels Roland tente de la fracasser.
 | Roland à Roncevaux - Gravure extraite d'un manuel scolaire de 1968 |
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Charlemagne a bien entendu le cor de Roland.
Il fait demi tour avec son armée, mais quand il arrive il est trop tard :
tous les preux sont morts sous les coups des Infidèles.
Le roi pleure la perte de ses courageux soldats et de son cher neveu.